Premier volet d’un diptyque consacré au célèbre auteur qui seul, reçut deux prix Goncourt, « Gros câlin » est une fable humoristique sur la solitude d’un personnage qui soliloque pour combler le vide d’une existence absurde.

Seul sur scène Denis Rey nous livre avec gourmandise un solo basé sur les confidences d’un être en mal d’amour, le témoignage humoristique d’un mal de vivre, le récit d’une aventure tragi-comique d’un homme ordinaire. Cette parole qui compose ce paysage est celle de M. Cousin, timide statisticien noyé dans un Paris trop grand pour lui. Pour combler son manque de tendresse il décide d’adopter un python. Gros-câlin, c’est son nom, s’enroule autour de lui et l’étreint sans modération. Mais la vie avec un python n’est pas de tout repos. Et puis, M. Cousin est amoureux de Mlle Dreyfus, sa collègue de bureau,  » une Noire de la Guyane française « . Il se dit que forcément, elle adorera vivre avec un python…

C’est drôle, pathétique et émouvant à la fois remarquablement porté par un comédien au sommet de son art dans cette ode à la différence.